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Arthur Parent

« Cette formation permet de mieux rapprocher les territoires ultramarins de l'Hexagone»

Présentes-nous ton parcours!

Je m’appelle Arthur Parent, 28 ans, bourguignon venant d’un petit village de campagne dans la banlieue dijonnaise.  J’ai effectué une licence de droit à l’université de Bourgogne Franche-Comté. Durant ces trois années, j’ai pu me découvrir une appétence et un réel intérêt pour le droit administratif français et les interpénétrations des différents droits.

J'ai poursuivi avec le programme Erasmus qui m’a permis d’étudier 6 mois  en Belgique afin de parfaire ma connaissance du droit européen. A la suite de ma licence, j’ai décidé de  faire un master spécialisé en droit public fondamental. Durant ces deux années, j’ai rejoint l’association Habeas Corpus afin de participer la première année en tant que candidat au concours européen de plaidoirie et la deuxième année en tant que membre du jury de sélection pour l’université Jean Moulin Lyon III.

Cette expérience, au delà de l’aventure humaine et intellectuelle, m’a fait évoluer dans mon choix de carrière. Souhaitant passer le concours de la magistrature mais ayant un niveau d’anglais peu satisfaisant.

Souhaitant passer le concours de la magistrature mais ayant un niveau d’anglais peu satisfaisant, j’ai décidé d’intégrer, à la suite de ma maitrise, le programme des “au pair”. Cette expérience de vie que j’ai passée au sein d’une famille américaine, m’a une nouvelle fois fait réfléchir quant à mon choix de carrière. Désirant allier ma passion pour la découverte d’autres cultures et ma grande connaissance de l’administration française, je me suis intéressé aux concours du quai d’orsay. Une seconde langue était nécessaire et j'ai décidé de partir vivre au Japon avant d'intégrer l'ILERI pour finaliser ma préparation.

De quel territoire es-tu originaire ?

Je suis originaire de Dijon, la capitale des ducs de Bourgogne. C’est une ville de taille moyenne où il y fait bon vivre car vous avez tous les avantages des grandes villes (nombreux commerces de proximité, centre commercial, cinéma, bar, université…) avec des inconvénients limités puisque tout peut se faire à pied ou en vélo, coût de la vie raisonnable et proximité avec de nombreuses activités (route des vins, centre historique, Alésia, le château de Guédelon…). J’y ai vécu 22 ans et c’est toujours un plaisir d’y retourner.

Pourquoi as-tu décidé d’étudier au sein de l’établissement ILERI ?

Alors pourquoi l’avoir choisi plutôt qu’une autre ? Juriste de formation, j’ai pour habitude de prendre des décisions après m’être assuré de certains éléments comme par exemple :

  • La pertinence et la reconnaissance des formations;
  • Les personnalités qui ont occupé la fonction de Président de l'établissement telles que René Cassin, Edgar Faure, Raymond Barre ou encore plus récemment Antoine Sfeir;
  • Les débouchés possible suites à l’obtention d’un diplôme de l’ILERI;
  • Le nombre de formations dispensées et la capacité d’accueil par formation;
  • La qualité des enseignants et la diversité dans l'enseignement des langues;
  • La proximité des étudiants avec le corps professoral et l’encadrement pédagogique;
  • La réalisation de stage et d’alternance. 

En quoi cette formation représente-t-elle une vraie plus-value pour ton parcours ?

Cette formation est avant tout inédite en France et permet de mieux rapprocher les territoires ultramarins avec l’hexagone. Nous avons aujourd’hui une méconnaissance en hexagone de l’histoire et des problématiques ultramarines. Il n’y a aucune autre formation dédiée aux territoires ultramarins et il ne me semble pas avoir eu, durant toute ma scolarité, un enseignement faisant un focus sur nos territoires. Il y a donc tout à penser, à initier et à créer en ce sens. Cette formation vient donc parfaitement compléter mon parcours car elle met en lumière toutes les contradictions de notre pays qui font de la France un acteur majeur des relations internationales grâce à ses territoires ultramarins mais au rôle mineur.

Dans un monde où la coopération régionale s’intensifie, les modèles économiques se recentrent sur le local et les problématiques environnementales sont de plus en plus prégnantes, cette formation offre des pistes de réflexion sur le positionnement stratégique de nos territoires et leur rôle au sein de leur bassin respectif. Ainsi, associée à mon parcours, elle me donne aujourd'hui la possibilité de participer activement à leur développement économique en prenant soin de ne pas les considérer comme un tout mais comme des territoires uniques nécessitant une réponse adaptée au singularisme local.

Selon toi, quelles sont les opportunités professionnelles à saisir après l’obtention de ton diplôme ?

Le diplôme de l’ILERI donne les outils pour pouvoir entrer sur le marché du travail ultramarin.

Je pense que la force de cette formation est de trois ordres :

1/ obtenir une formation valorisante, reconnue d’Etat sans avoir à quitter son territoire tout en permettant aux diplômés un accès à des postes à responsabilité sur son territoire ;

2/ créer un réseau professionnel d’ultramarins facilitant ainsi la compréhension des différences et des problématiques communes des territoires, le partage d’expérience tant professionnel que personnel, ou encore la diffusion des opportunités d’emplois dans les territoires ; 

3/ obtenir les conseils et le soutien de professionnels afin de faciliter l’entrepreneuriat dans les territoires. Les opportunités sont donc vastes selon les ambitions de chacun.

As-tu un conseil particulier à transmettre aux futurs étudiants qui seraient intéressés à rejoindre cette formation ?

J’en ai même plusieurs à transmettre !

 

Tout d’abord entraidez-vous. Le "plus" de cette formation c'est que vous avez, en cas de difficulté de connexion ou d'empêchement, accès au cours en différé grâce à l'enregistrement de ceux-ci qui est ensuite posté sur le site dédié.

Par conséquent soyez vigilant et assurez-vous que l'enseignant enregistre le cours pour vos camarades absent mais également pour vous lorsque vous souhaiterez le visualiser de nouveau.

A l'inverse, ne prenez pas pour habitude de profiter du "replay" car il est toujours plus facile de se concentrer pour un cours lorsque celui-ci est en "live" mais surtout les cours vous permettent de pouvoir partager et échanger sur les problématiques que vous identifiez sur votre territoire.

N'oubliez pas non plus que les enseignants sont tous des professionnels de leur secteur, certains travaillant ou ayant des liens étroits avec les plus hautes autorités de l'Etat.

 

Mon second conseil, c'est de créer un groupe WhatsApp pour faciliter la cohésion et l'échange entre vous.

Je vous recommande aussi des lectures en parallèle avec ce que vous étudierez.  Je ne peux que vous conseiller également de lire régulièrement des journaux comme le monde diplomatique - diplomatie - cols bleu - Les Echos etc.

 

 Un dernier conseil concernant la recherche d'un stage alterné ou d'une alternance, soyez proactifs pour maximiser vos chances !

L'ILERI mettra à disposition des outils pour vous aider et vous accompagner.

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